Journal d'un Exilé ou l'histoire d'Harchimède.[1ière partie]

Un jour parmi tant d’autre :

« Quand tu oublies mon fils, alors écris ! ». Ma mère n’était peut être pas des plus cultivée, ou des plus riches mais elle savait se montrer d’une grande sagesse. C’est pourquoi, cher journal, je vous écris. Non que j’accorde beaucoup d’importance au récit dont je vous fait part, mais je sens que mon esprit se perd de plus en plus et que bientôt je ne saurais peut-être même plus dire qui je suis.


Qui je suis ? Je suis Harchimède de Naataro, dernier descendant de la famille des Naataro. Mon père était un humble paysan et ma mère était… une bonne mère. Elle m’éleva dans une précarité certaine mais avec un tel amour que je n’ai jamais eu à me plaindre. C’est sûrement de ma mère que j’ai appris la justesse, la loyauté, et la bonté.

Pourquoi je te dis tout cela ? Dans le fond tu n’es que du papier. Au moins je n’oublierais pas qui je suis !

A bientôt, ou a jamais !
Harchimède


Après une nuit fort agitée :

Je m’étais jurée de ne plus vous écrire trouvant l’idée complément ridicule, et pourtant j’ai fais un rêve que je voulais conserver. N’ayant pas de papier sous la main à part vous, je vous écris mais par défaut plutôt que par envie.

« Je suis dans un grand bâtiment, richement décorée, avec des gens de mon peuple partout. On se connaît tous bien, nous agissons comme des frères et des sœurs. On s’appelle entre nous les « exilée », exilée de où ? de quoi ? Je ne sais pas. Je suis entrain de parler quand d’un seul coup, des sirènes, suivi d’un grand bruit. Tout le monde crie, et enfin le noire.
Je me réveille après plusieurs jours, je suis dans les bras d’Haras, ma femme. Elle me soigne pendant des jours et des jours. »

Ce songe à des allures d’histoire vraies ! Je suis fort troublé.

A bientôt
Harchimède