Qui est Elyawïn Monra ?

Page 1 : Voici que j’entame, après mure réflexion et réticence un « journal de voyage ». Il semblerait que ce type d’écrit soient très fréquent chez les « soldats » ou « miliciens ».
Néanmoins, cela ne m’enchante guère… quoique, j’en profiterai pour y écrire mes quelques connaissances. Oui cela sera certainement bien plus intéressant que d’y écrire mes « mémoires » ou tout autre « récit épique ». Ah, rien qu’en écrivant ces mots je me sens proie à une honte phénoménale ! Si seulement je pouvais avoir ne serait ce qu’une toute petite action épique à conter dans ce journal ! Hélas, il n’en est rien… Et pourtant, ma vie, mon enfance, tout mon passé aurait dû me former à cela, et me permettre par la suite de prétendre au titre de « Bon soldat ». Ma condition m’y prédestinait.
Ainsi les gens s’y sont trompés, et moi-même aussi d’ailleurs…

Alors que dire ? Oui, je naquis dans une famille de soldats ! Militaire elle l’était depuis des générations, et tous avaient connu quelques Honneurs et Reconnaissances pour leurs loyaux services, et leur bon maniement des armes. Chaque jour je prie pour que mes ancêtres ne se retournent pas dans leur tombe, outrés par mes échecs. Car je suis la seule à ne pas avoir perpétué cette tradition si noble qu’est le Combat…
J’ai pourtant, d’aussi loin qu’il m’en souvienne, mûrit une grande admiration pour cette art et cette profession qu’exerçait mon père et avant lui mon grand père. Cependant cette ambition m’a plus tard valut beaucoup de peine et déceptions.
Je naquis donc dans la ville de Stormgarde en l’an 600, année de deuil du grand Médivh, et tournant dans l’histoire de la 1ere Guerre qui déchirait les peuples.

Ainsi, malgré la présence de nombreuses tensions, je vivais une vie paisible, avec cependant une présence partiel de mon père au foyer familiale. Cela n’a pas empêché que je l’idolâtre et l’aimasse. Chacunes de ces actions étaient un bienfait à mes yeux, et déjà je rêvais de lui ressembler. Je fus très tôt (dès l’age de 4ans) sur les bancs de l’abbaye, à écouter les enseignements, et à apprendre l’art si vertueux de l’écriture, car j’ai toujours eu, d’après les dires de ma mère, un esprit précoce. Cette situation était plutôt rare pour des gens simples tels que mes parents, néanmoins, la renommé de ma famille pour ses loyaux services payèrent, et le Roi, avec qui mon père, Soldat haut gradé, entretenait de bonnes relations, me permit de suivre quelques enseignements spécifiques.

Mais hélas, la fatalité frappa, et déjà la cupidité humaine nous rattrapait : ainsi fut déclarée en 604 le début d’une courte mais sanglante 2nd Guerre.
Mon père fut donc mobilisé pour défendre vaillamment notre ville, qui fut assiégée par les Clans Orcs de Blackrock et de Black Tooth Grin, qui mirent à feu et à sang notre citée. Le siège sembla durer une éternité, chaque jour était emplie de cris d’effroi mêlées aux cris de rage, et chaque nuit, les lamentations des cœurs déchirés des femmes se confondaient aux gémissements d’agonie des blessés. Et nous fûmes là, ma mère et moi, au beau milieu des tumultes, à attendre la fin de cet enfer, priant pour le repos de ces âmes perdues.